Oliveretlemonde

   Lm : Bien-sûr que j'ai compris, c'est très clair, ce qui est clair ,c'est que ce n'est sûrement pas ton poisson rouge qui va te donner la solution !

Oliver : T'as trouvé ça tout seul ou bien vous vous y êtes mis à plusieurs ?

Lm  : Et pourquoi tu ne fais pas comme à ton habitude cette fois-ci ?

Oliver : C'est-à-dire ? ( je vois ou il veut en venir et j'admire son courage pour une fois, car il est à deux doigts de se prendre un gros taquet ! )

Lm :  C'est simple, habituellement, quant tu te retrouves dans une situation peu confortable, voire désagréable, tu sors de ta poche un peu de dynamite, tu fais tout sauter, tu sautes à pied joint sur les cendres, puis tu disparais ...en attendant patiemment de te retrouver dans une situation identique .....( là, il va me tuer, c'est sûr !!)

Oliver : ( je vais l'atomiser ) ... Avant de t'ôter la vie avec un plaisir immense et dans des souffrances dont tu n'as pas idée, je me dois de ....

 ( re-silence à la con )

 ( Oliver se ferme, s'enferme, ses yeux rougissent, puis noircissent rapidement, couleur de la haine qu'il ressent et qu'il ne peut imputer à personne,car qui lui a ouvert cette porte vers ce qu'il a toujours attendu, pour la lui claquer en pleine figure l'instant d'après ? L'enfer, c'est juste quand la porte du paradis reste fermée . )

Lm : Est-ce que ( avant de m'étriper) tu penses être en mesure de comprendre que, sans que ce soit de ta faute, ni la mienne ( désolé je prends des gants, mais je joue gros là ! ) tu pourrais avoir tendance à , non pas confondre, mais à mal identifier ce que tu ressens ? ... ( c'est le moment d'aller chercher un autre Cacolac ...)

Oliver : Tant que tu y es, rapporte la bouteille de Whisky ... s'il te plaît . ( à lui-même ) Si cette andouille a raison, je suis pas sorti de l'auberge, ça promet encore de belles gamelles,parce que le bouton de réglage, moi, je vois pas ou il est !

 Mal identifié, en fait non, la voisine est bien identifiée, je veux lui faire l'amour toute la nuit, si c'est pas de l'identification ça !!

Lm : Voilà, voilà, une boisson chocolatée et du whisky ...

Oliver : ( ta gueule, ta gueule la tantouse !) Merci ! un bon sky devrait me faire oublier tout ça !

Le monde : hey, Oliver !

Oliver :       Quoi ?! Tu vois pas que je suis en train de continuer à ne rien faire ?!

L m :          C'était la journée de la femme aujourd'hui ...

Oliver:        Oui ! bravo, tu es une bête, trop fort, tu as regardé la télé la moitié de la journée, et là, ce soir, l'air de rien, tu me sors , en plein Perrier rondelle " Blablabla, la journée de la femme ..." Sérieux, j'ai connu plus pêchu comme coloc !!

Lm :            Oui, mais est-ce que c'était la journée de toutes les femmes ??

Oliver :        ( Oh la vache : c'est vraiment et uniquement en mémoire de Mabrouck, que je le balance pas par la fenêtre de la Xantia sur l'autoroute celui-là !!) Oui, bien-sûr ( boulet) la journée de la femme, c'est pour toutes les femmes !!! C'est comme la journée sans tabac, c'est pour toutes les clopes ...!!!

Lm  :           Ok, mais, Oliver ... c'est même pour les femmes moches ???

Oliver :        .... Bah, en fait .... c'est surtout pour celles-là ! Parce qu'on peut bien penser à elles une fois par an, vu qu'on passe le reste de l'année à les éviter ...

Lm :             Mais c'est dégueulasse !!

Oliver :         Pas du tout, ce qui est dégueulasse, c'est de dire à une femme qu'elle est belle, alors que tu penses qu'elle est moche !!!

Lm :             Mais c'est horrible, c'est un mensonge, pourquoi faire cela !

Oliver :         ( Oh merde, il est pédé ...) Ok, le monde, accroche toi, je t'explique : tout dépend ou tu veux en venir, parfois, mieux vaut dire certaines choses pour arriver à tes fins .... tu piges ( à mon avis il est largué, mais grave, genre, il est persuadé que les Playmobil ont une âme ou un truc dans le genre !!!)

Pour arriver à leur fins, certains hommes se sentent obligés de dire l'inverse de ce qu'ils pensent ... l'inverse ... ( putain c'est simple, c'est pas du Bogdanov  ! Merde !! )

C'est bon, t'a collé les morceaux, allez, passe moi un Ballisto, on va fêter ça ...!!!

Lm            : Mais non ! je m'inscris en faux !!!

Oliver :      ( tu ferais mieux de t'inscrire en maternelle, connard, parce que là, y a tout à refaire et la prime à la casse, c'est du passé ! )

Lm :             Ou veulent-ils en venir les hommes, pour dire l'inverse de ce qu'ils pensent ???

Oliver:        ( Fuck Lm, je suis pas Dolto, moi, l'heure tourne, mon Perrier se réchauffe et y a "Agence tous risques" sur la neuf !)

                  En fait, les hommes, ils veulent faire l'amour !!! ( S'il me demande ce que ça veut dire ... je le bute, promis! )

Lm :           C'est quoi faire l'amour, mon Oliver ?

Oliver :      ( je vais le casser en deux ! retenez-moi, ça va être une boucherie ! Halal ou pas je m'en tamponne, ce sera un  crime contre l'humanité : même pas peur , j'en connais qui s'en sont très bien sortis ... )

                  Faire l'amour, le monde ( tu vas mourir mais tu le sais pas et c'est bon ! ) c'est comme faire du sport, mais en moins bien ! ( Aïe ! pourquoi j'ai dit ça moi !!?? Dolto suffira pas, faudra que je me tape en plus la bio de patrick Sébastien ! )  Non, c'est pas tout à fait ça, faire l'amour, c'est ressentir des trucs, c'est échanger, vibrer, c'est.... c'est .... Oh et puis merde, c'est un beau bordel auquel personne n'a jamais rien compris, mais qui nous tient tous ...sauf toi, apparemment !  

Lm :            Oui, mais sans l'amour, je ne serais pas là ??

Oliver :        c'est pas faux,mais si tu ne fermes pas ta gueule dans la seconde, crois moi que tu vas disparaitre pour de bon et que ce sera propre et net !!!

Lm :       Oliver, ne laisse pas ton passé t'engluer dans une rancoeur qui ne te ressemble pas ! Tu vaux mieux que cela !

Oliver :    Je vais te péter les rotules, ça ça me ressemble !

.... à suivre !

Oliver ...

de dire que les étoiles ne brillaient pas plus que de vieux lampadaires usés, rouillés, accrochés bêtement à un boulevard esseulé dans une nuit de novembre .

Je n'ai rien dit non plus sur tes mains qui parlent sans rien dire, qui touchent les objets les plus communs et les rendent si beaux, presque vivants .

Tu vois, je n'ai rien dit, pas par pudeur, juste par peur que tu comprennes, par peur de toi, que tu refuses, parce que tu le vaux bien, parce que ce serait peut-être encore plus beau, trop beau de te voir libre, libérée de tout, de tout ce qui m'empêche encore de dormir ce soir, libérée de moi avant que je ne dise quoi que ce soit, libérée d'un autre, parce que tu ne laisseras entrer personne, tu ne laisseras personne prendre ta main pour t'emmener sous cet arbre magnifique, respirer l'air humide et chaud de cette rivière voisine, partager le ciel, les nuages et le vent, sous un ciel, comme seul témoin .

Tu vois, je n'ai rien dit, car le pire pour moi serait de m'imposer, de te surprendre, que tu comprennes que je sais qui tu es, parce que je sais déjà que tu ne le veux pas .

Mais je suis là et je sais, et je ne change pas, tu ne comprends pas, je le sais et je n'attendrai pas,car impossible pour moi de me voir comme un poids, pour toi, que l'air a su porter jusqu'à moi

(  Putain, je suis désolé d'écrire tout ça, mais il est tard et j'ai eu une dure journée , j'en suis à ma troisième verveine : dégueulasse, entre nous ! Heureusement que je n'ai aucun roman de Zola ou pire, de Flaubert sur ma table de nuit, car sinon, la boite de Xanax qui y est aussi ne suffirai pas ! J'ai bien un vieux numéro d'Auto-moto, mais là encore, sans l'aide d'un laxatif, ça va pas le faire ! Si, je vous jure, j'en ai un si vieux, qu'on peut y lire les exploits de Michelle Mouton au volant d'une voiture allemande, Ach !!, dont je ne citerai pas le nom, mais qui fait craquer la majeure partie des trous de cul à la mode d'aujourd'hui, laxatif je vous le disais !

Bon, je vous aime bien , mais ma voisine du second vient encore de frapper à ma porte : elle a dormi toute la journée dans les poubelles de la résidence et y a trouvé un fond de brique de lait de soja, estampillé Bio ! je vais pas rater ça !

Oliver

Ma peau était belle, pâle, éclairée par la lune ,ma lune, ma vie, mon destin, mon unique soleil, la seule qui m'aime,me respecte, me protège .

Il faisait si froid cette nuit là que j'en avais des frissons de plaisir . Allongé sur ces pierres dures de tous ceux qui n'ont pas eu d'autre choix que de dormir pour l'éternité . Moi je resterais éveillé pendant des siècles, malgré moi, en vous regardant mourir avec envie, en vous regardant aimer .

Étrange cadeau que votre façon de mourir, il semble qu'elle orchestre toute votre vie, malgré vous, en sourdine ...Difficile d'entendre ça, non ? Vous qui pleurez vos chers disparus, vous qui tremblez pour les fruits de vos entrailles !

Imaginez un instant, que feriez vous sans cela, aimeriez-vous autant, combien de temps contrôleriez-vous vos instincts les plus forts sans ce garde-fou ?

Vous, qui êtes capables de vous massacrer en masse, malgré cette peur , vous qui vous affamez, vous asservissez ,vous manipulez au plus offrant, comme si la peur de cette mort inéluctable vous donnait tous les droits, tournant le dos à la vie à chaque occasion, créant même une multitude d'occasion, comme si c'était pour vous le seul moyen de survivre, de vous rebeller, cracher sur la vie, parce que de toute façon, vous ne vous en sortirez pas vivants !!

Vous avez ces quelques jours devant vous pour braver la vie, et vous le faîtes, chacun pour soi, pourvu que l'illusion demeure jusqu'au dernier souffle, jusqu'au moment de vérité ou vous jetterez un oeil vers le ciel pour la dernière fois, ou vous laisserez la douceur de ma lune vous caresser la joue pour vous accompagner .

Moi, je reste là sur cette pierre aussi dure que vous et je ne comprends pas votre vie, ce qui me soulage un peu de la mienne, moi qui suis une bête, un monstre que personne n'embrassera jamais, une erreur qui vit dans le noir, le froid et la mort .

Voilà pourquoi moi aussi, j'aime danser et écouter la musique très fort, comme vous, pour oublier, ne plus entendre le son de la vie, de la mienne, les bruits de la vôtre . Et là, dans cette euphorie, il arrive que je me surprenne encore à vous aimez, un peu, vous envier, car c'est bien un cadeau que vous avez bande d'imbéciles !

Oliver .

( encore un mercredi en pleine forme !)

Narcisse .

Une fois de plus je l'ai rencontré,sans m'y attendre ,à sa façon, comme si je n'avais rien appris de ses dernières visites .

Elle .

Tout commençait pourtant si bien, elle était tellement belle que je ne ressentais plus le besoin de dormir ...j'avais besoin de tout ce temps pour profiter ,me baigner dans cette douceur et tous ces sentiments qui surgissaient de nulle part, d'un endroit dans lequel je pensais ne plus jamais pouvoir mettre les pieds .

Tellement fort qu'il m'a fallu tout écrire, je ne pouvais pas garder ça, et puis il me faut  moins de courage pour écrire, que pour parler . Sans voix, aussi , pour ma défense ,je dirai qu'elle me laissait sans voix ( bonne défense non, pour expliquer mon manque de courage ! J'ai un très bon avocat, qui m'a tout appris !! ) .

Le courage à dû revenir un peu plus tard, aidé par le fait que je trouvais hallucinant de mettre à la poubelle tous ces mots magnifiques en les taisant . Se taire, c'est nier, refuser l'humain, c'est mentir aussi, et comme j'avais passé trop de temps à me mentir à moi-même, je ne voulais pas en plus lui mentir à elle .

Alors, là encore j'ai écris (!) , mais à elle, directement . Mon courage en profite d'ailleurs pour remercier le progrès et la messagerie instantanée ! Je pense qu'elle avait compris que ces mots était pour elle , je pense qu'elle aurait aimé aussi que ce soit pour une autre, de façon à trouver cela beau, mais en restant à l'extérieur ,en se disant peut-être que j'avais de la chance de vivre ça .

Oui, j'ai de la chance de vivre ça et de pouvoir l'écrire , alors si ça doit rester écrit comme une histoire, cela restera une belle histoire et je ne vais pas me plaindre ou pleurnicher, car cette histoire montre quel trésor j'ai entre les mains : celui de ressentir sans limites, sans créer le chaos, sans chercher de fausses excuses, libéré de mes peurs archaïques, sans aucune pollution de quelque nature que ce soit ! C'était comme une nouvelle vie dans ma vie, je n'avais jamais ressenti cela avant .

Alors, que faut-il pour ressentir ça ? Je crois que c'est le résultat d'une alchimie, entre le temps, les épreuves, la réflexion, la capacité à prendre du recul, la faculté peut-être innée d'apprendre des épreuves, des jours sans, mais aussi des jours avec ...

C'est une alchimie dont je ne suis peut-être pas le maître finalement , tant pis, si ce n'est dû qu'à la chance ,merci !

Néanmoins, aussi beaux que soient les sentiments , ils ne peuvent se vivre seul , de là à dire qu'ils ne survivent pas ...

Que faire face à de tels sentiments ? Prendre une décision ? Je ne pense pas, car les décisions se prennent avec la tête, en raisonnant, calculant, alors que les sentiments naissent dans le coeur, rien à voir ! On ne provoque pas une assemblée générale extraordinaire pour savoir ce qu'on ressent !!! On écoute son coeur, et là, si on est pas prêt, c'est le chaos et la peur qui prennent les commandes et qui ravagent tout !  Car le coeur ne ment pas ( pardon pour cette banalité ) c'est là tout le conflit . Grâce à nos têtes, on peut s'organiser pour gommer ou contourner nos peurs, nos sentiments, en les dénaturant, nous trouvant mille excuses pour ne pas les vivre .

Et quand vient le soir et que surgit cette mélancolie bien connue, on trouve encore quelque artifice pour fuir, se disant que ça va passer, que demain, ça ira mieux, les larmes coulent parfois, elles aussi seules sous la couette devant une sous-merde télévisuelle, jusqu'à ce que le sommeil nous sauve, nous enlève .

Quelle chance, nous pourrions vivre dans un pays ou l'objectif de demain est de trouver de l'eau pour survivre, d'éviter un tireur embusqué, un mine, un génocide, une famine, un tremblement de terre . Plus près de nous, il y a ceux qui ont d'autres préoccupations , espéré pouvoir se servir de ces jambes au réveil, malgré une belle maladie évolutive contre laquelle personne ne peut rien !

On en a de la chance de lutter simplement contre nos sentiments, alors que bon nombre d'entre-nous n'ont pas ce luxe !

Il est là le rapport avec Narcisse: à trop se regarder, on oubli que quelqu'un d'autre vous regarde, et que ces yeux ont des choses à dire, on ne sait plus faire, accepter ce regard, en profiter, l'écouter, juste entendre ce qu'il a à dire, sans peurs .

Se regarder n'évite pas la peur, il la nourrit, on est plus fort à deux ( et paf ! encore une banalité !) .

Je n'ai de leçon à donner à personne, ce que j'ai vécu était et reste extraordinaire . Point barre terminé !

Oliver..