Oliver et Le monde part 2

                                     Un silence soudain s'était installé entre les deux compères, le Perrier d'Oliver était tiède, le Cacolac de Le monde refroisissait ( oui, parce qu'il le fait chauffer pour y tremper un Ballisto, c'est meilleur ) ...

La pièce baignait dans une lumière typique de celles dont on ne fait jamais les vitres : qu'il fasse beau ou pas dehors, c'est toujours médiocre à l'intérieur .

Le silence devenait si présent qu'il finissait par prendre une place . L'idée d'un troisième homme leur était inconcevable !

Oliver :           Tu m'en veux ?

Le monde :    Pour mon cacolac ?

Oliver :           Oh p...!!! Tu sais bien !?

Lm :               Oui, bien-sûr, tu veux parler de ton aigreur viscérale qui explique pourquoi tu passes tout ton temps avec moi, à me maltraiter en sachant bien que tu ne peux te passer de moi ...?

Oliver :          C'est très mal dit, mais c'est ça ! Je crois que j'ai envie de m'acheter un poisson rouge .

Lm :               Tu aurais pu me dire que tu en étais là, tu sais, on vit ensemble, à quoi ça sert si on ne peut pas s'entraider ?

Oliver :           Tu as raison, ça ne sert à rien, d'où le poisson rouge ! Au moins, tout deviendrait logique, harmonieux, avec un poisson, tout est clair, net et précis, ça me changerait !

Lm :               de moi ?

Oliver :          Non, toi tu es lourdingue, c'est clair, et puis je me suis habitué à l'odeur !

Lm :               Mais enfin de quoi parles-tu?

Oliver :          De cette insupportable paradoxe .....qui ...., enfin .....

Lm :               Toi tu es amoureux !!!

Oliver :          ( Nian, nian nian...) ( toi tu me casses les couilles, ça change pas ! )

                     Mais, non, si, un peu, par inadvertance, par accident, par refus de priorité et manque de recul ...je sais pas, moi, j'ai freiné trop tard et Paf !!! Tout allait bien en plus, c'est vraiment trop con !

Lm :               Je vois pas ou est le drame, mon Oliver !

Oliver :           ( Merde, il y a quelqu'un qui le paye pour être aussi mielleux ?? ) Celle que j'aime ne veux pas de moi, et je ne veux pas de celle qui m'aime ? Voilà je l'ai dit, content ?

Lm :               Ah ça tu l'as dit, sauf que tu vas te mettre dans une colère noire, juste après que j'ai ajouté que je n'ai rien compris !!!

Oliver :           T'inquiète, si tu avais compris, je me serais évanouis sous le poids de la surprise ! Je vais faire simple, accroche-toi quand même, ça va tanguer : indice .... ( tic toc tic toc ...!!!) Elles sont deux !!!

Lm :              Je les connais ?

Oliver:          Ah mais ferme-la !! Est-ce qu'au moins tu as compris ???